Formigny, la revanche normande d’Azincourt
Sur le sol de la Normandie, s’est déroulée une des rares batailles de la guerre de Cent Ans où les Français ont triomphé. C’était le 15 avril 1450, à Formigny, près de Bayeux.
Sur le sol de la Normandie, s’est déroulée une des rares batailles de la guerre de Cent Ans où les Français ont triomphé. C’était le 15 avril 1450, à Formigny, près de Bayeux.
Héritier de l’empire Plantagenêt, Richard Cœur de Lion est promis à être l’un des souverains les plus puissants d’Occident. Son règne dura seulement dix ans. Une décennie toutefois menée tambour battant, de son couronnement...
Victor Hugo l’aurait qualifiée de « plus belles ruines de France ». Probablement des propos apocryphes ; il n’empêche que l’abbaye de Jumièges impressionne par la majesté et l’élégance de ses restes architecturaux. Elle fut au Moyen Âge l’une des plus riches et célèbres abbayes de Normandie. Son histoire fut à la hauteur.
En l’an 1204, le gros duché de Normandie, ravi au roi d’Angleterre, est incorporé plus étroitement au royaume de France. La monarchie capétienne entame un processus d’intégration de la région. Un processus au final réussi car, même si quelques révoltes ont secoué la province, les Normands n’ont pas remis en cause leur appartenance française.
Courageux, redoutable combattant, grand meneur d’hommes, il l’était assurément au regard de sa victoire d’Hastings et de sa conquête de l’Angleterre. Si on met de côté ces qualités indéniables, qui était Guillaume le Conquérant ? Découvrons les autres facettes, parfois peu flatteuses, du plus célèbre des ducs de Normandie.
Les Anglais confient le procès de Jeanne d’Arc, à un français Pierre Cauchon. Évêque de Beauvais, il est depuis le traité de Troyes en 1420 un conseiller du roi d’Angleterre. S’il subit probablement la pression des Anglais, Pierre Cauchon n’a pas besoin d’eux pour savoir dans quel sens doit déboucher le procès.
La Tapisserie de Bayeux est un document exceptionnel de l’histoire normande. Longue de près de 70 mètres, elle célèbre la conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant sous la forme d’une succession de scénettes brodées. Suivez en vidéo les différentes étapes de cette conquête. Au-delà du récit, la tapisserie a un intérêt documentaire par sa représentation de la vie médiévale. Restent des questions sans réponses certaines : qui en est le commanditaire ? Comment se termine-t-elle (il manque les derniers mètres) ? Quelle rôle ont les marges illustrées ?
« Jeanne d’Arc n’est venue en Normandie que pour y être jugée et pour y mourir » résume le médiéviste François Neveux. Achetée par les Anglais, elle reste enfermée cinq mois dans le château de Rouen avant d’être brûlée sur la place du Vieux-Marché le mercredi 30 mai 1430. Malgré sa brièveté, ce séjour normand constitue l’épisode le mieux connu de la vie de l’héroïne grâce aux nombreuses pièces de son procès.
En septembre 1066, une impressionnante flotte d’environ 700 navires aborde les côtes méridionales de l’Angleterre. A son bord, le duc de Normandie Guillaume en route pour acquérir l’épithète de conquérant. Son but est est de ravir la couronne d’Angleterre au roi Harold. Le pari semble présomptueux mais le chef normand a su se préparer minutieusement et profiter de circonstances favorables.