Une culture oubliée : les vignobles de Normandie

De la vigne en Normandie ! Étonnant. Pourtant, au cœur du Moyen Âge, la région produisait du vin en quantité. Des barriques s’exportaient même en Angleterre. Le cidre viendra plus tard mais n’atteindra jamais son prestige. La vigne a donc une histoire en Normandie et elle est savoureuse.

(L’article suivant est présenté sous forme d’interview fictive)

La récolte du raisin en septembre. Dans cette miniature du XVe siècle, on remarque que la vigne ne forme pas de longs alignements comme aujourd’hui. Détail des Très Riches Heures du duc de Berry, Septembre (Musée Condé à Chantilly)

La récolte du raisin en septembre. Dans cette miniature du XVe siècle, on remarque que la vigne ne forme pas de longs alignements comme aujourd’hui. Détail des Très Riches Heures du duc de Berry, Septembre (Musée Condé à Chantilly)

– La vigne peut-elle bien produire en Normandie ? Le climat ne s’y prête pas vraiment.
– Oui, il est vrai que le faible ensoleillement estival ne favorise pas la croissance des raisins. Certes, le climat océanique normand n’offre pas d’aussi bonnes conditions que le climat méditerranéen mais il n’interdit pas la production. Pour preuve, au XIIe siècle, on cultivait de la vigne encore plus au nord, jusqu’en Angleterre. Simplement, il faut s’attendre parfois à des années sans raisin et donc sans vin.

– À quelles conditions les raisins peuvent arriver à maturité dans la région ?
– Outre de bonnes conditions météorologiques durant l’année (été chaud, automne sec, pas de gelée de printemps ou de grêle), il faut cultiver dans les secteurs les plus favorables. Pas question d’étendre les vignobles n’importe où. Première condition : planter sur les pentes des buttes ou des vallées car cette disposition assure un meilleur rayonnement et égoutte les sols. Deuxième condition : choisir une exposition sud-est (à la rigueur est ou sud), afin que la vigne reçoive le plus longtemps possible les rayons du soleil pendant la journée. Troisième et dernière condition : privilégier les raisins blancs. Ils sont plus résistants que les cépages rouges.

Enluminure

Moine goûtant son vin. Au Moyen Âge, les abbayes normandes se sont attachées à cultiver la vigne au sein de leur domaine. Enluminures du Li livres dou santé par Aldobrandino of Siena (British Library manuscript Sloane 2435, f. 44v.)

– Les Grecs ont apporté la viticulture en Gaule méditerranéenne bien avant la conquête romaine de César. À quand remontent les premières traces de viticulture en Normandie ?
– L’archéologie révèle que ce sont les Romains qui ont apporté cette culture dès l’Antiquité mais ce n’est qu’à partir du XIe siècle que les vignobles se développent vraiment.

– Comment expliquer ce développement jusque dans des régions aussi peu favorables que la Normandie ? On met souvent en avant le rôle de la christianisation.
– Indéniablement, la diffusion du christianisme au Moyen Âge a servi l’extension de la vigne. Le vin a en effet un rôle symbolique dans cette religion. Précisons que jusqu’au XIIIe, les fidèles communiaient sous les deux espèces, c’est-à-dire avec le pain et le vin. Cette explication religieuse n’est toutefois pas la seule.

– Quels sont donc les autres facteurs du développement de la vigne ?
– D’abord le vin a du succès. C’est une boisson qui plaît. Dès le Moyen Âge, elle est connotée positivement. Sa consommation faciliterait la digestion, reconstituerait les forces, tonifierait. C’est en outre un breuvage associé à la fête, à l’allégresse et à la convivialité. Si vous êtes évêque, abbé ou seigneur, donc si vous devez accueillir des hôtes prestigieux dans votre demeure, il est impensable de ne pas offrir du vin à sa table.

Sculpture d’une grappe

Sculpture d’une grappe. Ce chapiteau sculpté appartient à la chapelle du château de Gaillon (XVIe siècle). La région de Gaillon-Vernon était l’une des plus viticoles de la Normandie.

– Aujourd’hui, certaines régions sont associées à la vigne comme le Médoc ou le Beaujolais. Certains pays de la Normandie avaient-ils aussi une réputation viticole ?
– Pas vraiment. Au XIIIe siècle, moment d’apogée du vignoble normand, on trouvait partout des vignes, de l’Avranchin à la vallée de la Bresle. Du moment que le relief proposait des pentes bien exposées. Deux régions accueillaient cependant des surfaces importantes de vignobles : la partie de la vallée de la Seine entre Vernon et les Andelys et les coteaux d’Argences à l’est et au-sud est de Caen. Leur importance excita la convoitise des principales abbayes normandes qui menèrent une politique d’acquisition foncière. Dix-sept monastères se partageaient par exemple les vignobles d’Argences.

– Que valaient les vins normands ? Produisait-on des grands crus ?
– Non, mais la réponse vaut pour tous les vins français du Moyen Âge. À cette époque, on ne savait pas encore bien vinifier et surtout, on ne savait pas conserver le vin. Les tonneaux étaient mauvais et la bouteille n’apparut qu’à la fin du XVIIe siècle. Le vin durait rarement au-delà de l’année car il tournait rapidement au vinaigre. Bref, quand le vin était tiré, il fallait le boire ! Pas question d’avoir du vieux vin dans sa cave. Au pire, les domestiques et les soldats le buvaient étendu d’’eau.

– Le vin normand s’approchait donc plus de la piquette que du premier cru…
– Oui probablement. Les conditions climatiques ne favorisaient pas la maturité du raisin. Un signe ne trompe pas : progressivement, les abbayes normandes comme Jumièges, Saint-Wandrille, Fécamp ou le Bec s’approvisionnent en l’Île-de-France, en Anjou ou en Aquitaine, où la production était de meilleure qualité. Une anecdote prouve le mépris pour le vin normand. En 1223-1224, un écrivain normand, Henri d’Andeli, rédige un poème gustatif dans lequel il imagine le roi Philippe Auguste assisté d’un prêtre anglais faire une dégustation comparative des vins français. Dans cette œuvre, le vin des environs de Vernon ne figure même pas et surtout le prêtre se permet d’excommunier le vin d’Argences : il est jugé trop acide !

Petite grappe de raisins

Petite grappe de raisins. Quelques demeures de Normandie laissent pousser quelques vignes dans leur jardin mais elles ne produisent plus de vin. Ici, à la Vieille-Lyre (Eure).

– Dans la même idée, le vin produit dans l’Avranchin était surnommé au XVIIe le tranche-boyau d’Avranches…
– En effet et on a beaucoup d’exemples de breuvages locaux dont la réputation était abominable. J’apprécie particulièrement ces deux vers à propos du vin de Conihout, autour de Jumièges :

« De Conihout ne boira pas
Car mène tout droit au trépas ».


– Cette mauvaise qualité est sûrement la raison principale du déclin de la viticulture normande…

– Oui, il y a le problème de la qualité mais n’oublions pas d’autres facteurs comme le refroidissement climatique dès la fin du Moyen Âge et la concurrence d’autres boissons. Le cidre notamment. Entre le XIIIe et le XVIe siècle, la production cidricole s’étend considérablement car le pommier nécessite moins de travail et de soin que la vigne et il est bien adapté au climat océanique. Dans un premier temps, les deux cultures cohabitent. Ainsi, dans les environs d’Argences, le pressoir sert aussi bien à écraser le marc de raisin que le marc de pommes !

Bouteille de vin rouge normand

Bouteille de vin rouge normand. Le vignoble Les Arpents du soleil situé à Grisy (Calvados) perpétue la viticulture en Normandie (source : épicerie normande)

– Quelle est la situation de la vigne à la veille de la Révolution ?
– Elle a presque totalement disparu. Quatre départements normands sur cinq ne produisent plus de vins ou presque plus. Le vignoble d’Argences, autrefois important, se limite à quelques hectares. Seul le département de l’Eure présente des superficies encore notables (1500-2000 ha). C’est un vignoble qui occupe les vallées de l’Avre, de l’Eure, de l’Iton et de la Seine.

Et aujourd’hui ?
– Les vignes ont résisté longtemps autour de Vernon. On en repère sur les premières cartes postales, éditées au début du XXe siècle. En 1965, un vigneron d’Evreux produisait quatre hectolitres par an. Mais faute de main d’œuvre et d’entretien, tous ces vignobles ont dépéri. Néanmoins, j’ai eu la bonne surprise de découvrir qu’un producteur s’attache toujours à cultiver quelques hectares de vignes près de Saint-Pierre-sur-Dives. Une grosse partie de sa production est vendue sous l’appellation « Vin de pays de Calvados ». En ce XXIe siècle, on peut donc encore boire du vin normand.

A lire

Laurent Ridel

Historien de formation, je vis en Normandie. Ma passion : dévorer des livres et des articles d'historiens qualifiés puis cuisiner leurs informations pour vous servir des pages d'histoire, digestes et savoureuses. Si vous êtes passionnés de patrimoine médiéval, je vous invite vers mon second blog : Décoder les églises et les châteaux forts

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29 Responses

  1. rauux manuel dit :

    très bon article. Cette année je plante en
    Normandie près de Bernay de la table et la cuve.
    J’espère que ça pousse et ca va faire de bons produits.
    Manu de Bernay, adopté au pied du Ventoux

  2. lherisson dit :

    En effet bon article , mais comment est il possible de planter il faut des droits de plantation et cela me parait pratiquement impossible?

    • Laurent Ridel dit :

      Bonne remarque. Il est interdit en France de planter de la vigne à finalité vinicole si le propriétaire ne possède pas de droits de plantation. Or, rares sont ceux qui possèdent ces droits : ce sont généralement des viticulteurs ou des héritiers de viticulteurs qui viennent d’arracher des vignes. Toutefois, l’INRA a développé pour les particuliers des variétés de vigne classées comme variétés ornementales. Il est possible de les planter et de les cultiver. Mais la commercialisation des raisins ou du vin produit est interdite.

      A noter que l’Union Européenne envisage la suppression des droits de plantation.

  3. auberger dit :

    très intéressant votre article sur le vignoble normand
    avant de faire la généalogie de ma famille , j’ignorais complètement qu’il y avait un vignoble en Normandie
    je connaissais juste le cidre et le calva
    mes ancêtres étaient vignerons dans l’Eure à EZY SUR EURE , c’est une découverte car mes autres ancêtres vignerons se trouvent en Champagne à SERQUEUX dans la Haute Marne
    et moi j’habite Périgueux pas loin du bordelais

  4. jacques dit :

    Suite à des recherche sur des actes d’état civile pour la commune d’Ecardenville-sur-Eure (27), mes ancêtres étaient annotés vigneron, ceci au milieu du 19eme siècle, mais il faut noter que de nombreux vignerons subsistaient à cette époque, j’en dénombre plus d’une dizaine !! et ceci sur un petit secteur géographique. également les corps de métiers afférant comme tonnelier courtier en vin etc…
    j.s.

  5. pontoise roland dit :

    BONSOIR,
    C’est avec grand intéret que je prends connaissance des differents commentaires sur les vins de NORMANDIE ,je suis moi aussi interessé par « les vignobles oubliés »….;en effet je tente de réunir une bouteille de vin (de raisin bien sur) provenant de chacun des 95 departements de notre beau pays
    A ce jour il me manque seulement trois départements : la Manche , la Seine maritime et la Somme ,merci si vous pouvez me donner des infos,j’ habite en Auvergne
    Roland Pontoise

    • Laurent Ridel dit :

      Je suis impressionné qu’il ne vous reste plus que trois départements ! Apparemment il subsiste des producteurs un peu partout dont je n’ai pas la connaissance. Il y aurait un vignoble à Etienville dans la Manche, à Vingt-Hanaps près d’Alençon et à Gaillon dans la vallée de la Seine. Voir le site du Taillou

  6. pontoise roland dit :

    BONJOUR,
    POUR ETIENVILLE IL y a effectivement un monastère privé qui cultive la tradition monastique seulement le proriétaire -qui produit qqes flacons – est pret à me donner la précieuse bouteille!
    mais il me faut venir la prendre sur place, pour moi c’est une « expédition » couteuse et une longue distance (environ 880km x 2)nous habitons dans le puy de Dome.
    pour la SOMME je suis sur le point de boucler ,j’attends le colis ,suite à, une rencontre sur un lieu de vacances à Hyères.
    J’ai debuté cette collection il y a maintenant près de 10 ans c’est une expérience peu ordinaire ,les échanges sont cordiaux et deviennent souvent Amicaux ,il ne me reste plus qu’ à poursuivre l’ouvrage entamé sur : A la recherche des vins oubliés …….
    MERCI pour votre message et à la BONNE VOTRE .
    ps? je recherche qqes  » tuyaux » sur le 76 ,Jumieges ,Duclair dan s le périmetre de Rouen ….MERCI R.P

  7. Rouquié dit :

    A signaler une expérience intéressante: le renouveau du vignoble gaillonais ou comment ré-inventer la viticulture en Normandie.
    En effet la plupart des tentatives de ré-implantation de vignobles en Île de France ou en Normandie sont réalisées par imitation de viticultures existantes en général Alsace ou Bourgogne.
    -Deux cépages originaux et quasi inconnus du grand public, adaptés au climat septentrional (tempéré frais et humide) et résistants aux maladies cryptogamiques (mildiou, oïdium, botrytis…)
    -Un produit original: Le Clairet de Gaillon obtenu par une vinification très simple sur la base d’un tri extrêmement sévère de la vendange (pratiquement grain par grain)

    • Laurent Ridel dit :

      Merci de nous avoir informé de la renaissance de ce vignoble. Donc +1 dans l’Eure.

      Laurent Ridel, animateur de Histoire-Normandie.fr

  8. anthony dit :

    Bonjour, cet article sur le vignoble normand est très intéressant en tant que grand amateur de vins, il sera bien de donner un peu de peps a ce vignoble délaissé. Le climat se réchauffe et permettra avec un bon sol et un cépage adapté. Je pense un très joli flacon. Nous en avons la preuve directe avec un certain vignoble situé près de Caen.

  9. Par pitié, remisez les Grecs et les Romains aux oubliettes de l’histoire des idées reçues! Ce sont les Etrusques qui diffusèrent d’abord le vin, puis la vigne en Gaule, le vin de Cære en étrurie au VIème siècle avant J.C., était déjà très réputé. Les Gaulois inventeurs du tonneau, firent améliorer sa fermentation & son degré alcoolémique, du coup le vin gaulois fut réputé à son tour et exporté en Italie.

  10. L’historien L. Ridel ok… en 2010, mais c’est moi (sic) qui ai déposé le dossier: Vignoble Normand en 2007 sur Wikipédia…!

  11. D’où le fait que je maintiens avec force, mon message en 12 sur les étrusques!

  12. Philippe Rivals dit :

    Bonjour, je découvre tardivement votre site ; dommage car j’avais « creusé » le sujet en 2013 et fait une conférence sur ce sujet devant une assemblée de rotariens, à Rouen… Je suis moi-même issu d’une famille de vignerons-viticulteurs.

    Dans votre travail bien présenté, je vous propose de préciser que, de tous temps – donc les Etrusques- , le vin est une boisson sure (hygiénique / démontré par les travaux de Pasteur), beaucoup moins dangereuse que l’eau (!) car la source ou le puits peuvent toujours avoir été contaminés (parfois volontairement par un voisin…) avec une charogne.

    => Sauriez-vous préciser les cépages qui étaient cultivés à Rouen ?

    Pour votre information, un projet associatif « IN VIGNO MERITAS » est en cours de constitution pour planter une parcelle de vigne de 2500m² en janvier 2016, pratiquement dans Rouen, sur un terrain susceptible plus tard d’accueillir un hectare de vigne…

    Salutations distinguées.

    • Laurent Ridel dit :

      Merci pour votre intervention. Les commentaires servent aussi à enrichir l’article. Aucune idée des cépages cultivés à Rouen mais c’était probablement du blanc, car mieux adapté à notre climat.
      Quant à la qualité sanitaire du vin, votre remarque est à étendre au cidre, moins suspect de contamination que l’eau des puits ou des rivières.

  13. Marie Lebert dit :

    Bonjour Laurent, j’ai eu grand plaisir à lire votre article, qui m’a été très utile, aussi je vous envoie le lien vers mon article sur le sujet:
    https://marielebert.wordpress.com/2016/04/27/vin-normand/
    Bien à vous, Marie

    • Laurent Ridel dit :

      Merci pour ce retour. J’ai lu votre article, plus complet que le mien et solide. Mes remarques portent sur des détails : rien n’invite dans la tapisserie de Bayeux à voir dans le tonneau du vin. Il peut s’agir de cidre ou de cervoise. Les quantités (36 hl de vin) pour les soldats sont fantaisistes. Aucun texte d’époque ne donne de données sur ce sujet.

      Un vignoble se situe en effet souvent près d’une abbaye mais leur cartographie est beaucoup plus éparse que votre article le suggère. Le moindre coteau au bord d’une rivière est prétexte à la vigne. Même dans le Cotentin.

      Par ailleurs, le phylloxera ne condamne pas définitivement la viticulture en Normandie. Le vin est encore produit au XXe siècle, près de Vernon et d’Évreux.

      Au sujet du cidre (je renvoie vers mon article papier, dans Patrimoine Normand, n°95, 2015), les premières mentions directe ou indirectes (corvées de pilage) du cidre remontent au milieu du XIe siècle, dans le centre de la Normandie (pays d’Auge, vallée de l’Orne). Les mentions cidricoles au pays basque sont aussi anciennes et, en l’état des connaissances actuelles, rien ne permet d’affirmer une origine basque pour le cidre normand et encore moins une antériorité du cidre basque par rapport au cidre normand.

  14. DESBORDES Evelyne dit :

    Il devait y avoir des vignes dans la région de Saint Ouen du Tilleul dans l’Eure, il y a une tombe d’un curé (je ne trouve pas qui est ce curé inhumé là) dans l’ancien cimetière de la commune qui représente une étole, un calice, un encensoir, un épi de blé et une grappe de raisin.

    • Laurent Ridel dit :

      Oui c’est possible. Saint-Ouen du Tilleul est en partie sur des pentes d’un vallon. Après, la grappe de raisin sur la tombe peut signifier autre chose qu’une présence viticole sur la paroisse. C’est un symbole couramment utilisé dans l’art chrétien (le sang du Christ).

  15. ruste jackie dit :

    la raison principale du développement de la vigne dans des régions septentrionales (Angleterre canada…) au moyen âge est dû à cette période de réchauffement climatique (l’optimum médieval) qui se produit régulièrement tous les 1000 ans environ et qui a été par rapport au réchauffement actuel beaucoup plus chaud (plus de glaciers dans les Alpes), la fin de cette culture de la vigne est due à la période de refroidissement climatique qui suit inéluctablement les optima climatiques et que nous connaîtrons également d’ici quelques dizaines d’années… inutile de vouloir planter de nouveau des vignes…

  16. mulot-dumoulin dit :

    Bonjour j’ai fait des recherches généalogiques et ma famille habitait près de heudebouville dans l’eure et était vigneron et pour certain tonnelier. Votre article confirme mes recherches merci.

  17. Juin Lolita dit :

    Bonjour,

    L’article a déjà quelques années. Aujourd’hui les Arpents du soleil, vignoble de Saint Pierre sur Dives sont classées IGP et apparaissent même dans certains guides renommés 😉

  18. Jean LEBLOND dit :

    Il me semble que vous écartez les vignobles non normands, tels ceux de la vallée de la Seine (notamment ceux des coteaux de Paris à Limay qui avaient une certaine réputation (cf. M. Lachiver). Les tonneaux de cette région parvenaient par bateaux à Rouen afin d’être embarquer vers l’Angleterre et les pays nordiques.
    Je serais très intéressé d’avoir des documents rouennais relatant ce commerce. Cdt

  19. Le roy dit :

    Connaissez vous  » Le mont de la vigne » belle propriété, bien exposé, riche en histoire, a coté de Crevecoeur en Auge?

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